Alors que l’enthousiasme autour du métavers semblait s’être calmé après la vague de 2021, l’année 2025 marque un retour progressif, mais stratégique de cette technologie dans les sphères du gaming, de la formation et du e-commerce. Le concept de métavers, ou univers numérique immersif, est désormais abordé avec plus de maturité et de pragmatisme.
Une adoption plus ciblée et stratégique
Fini les promesses utopiques de mondes parallèles généralisés. Les entreprises privilégient aujourd’hui des cas d’usage concrets : plateformes de formation immersive pour les collaborateurs, salons virtuels pour les marques, ou encore expériences client augmentées dans le retail. Des entreprises comme BMW utilisent des environnements 3D pour simuler leurs usines avant leur construction, tandis que Nike développe des showrooms interactifs pour sa clientèle virtuelle.
Synergie avec l’IA et les NFT
Les progrès récents de l’intelligence artificielle permettent de créer des avatars plus réalistes, d’animer des environnements en temps réel et de générer des scénarios personnalisés dans les mondes virtuels. Parallèlement, les NFT servent toujours à gérer la propriété numérique des objets virtuels (vêtements, terrains, œuvres d’art), apportant une couche économique au métavers.
Les défis persistent
La technologie reste gourmande en ressources, l’équipement (casques VR) encore cher, et la question de la protection des données toujours sensible. De plus, les utilisateurs attendent des expériences utiles et fluides, loin des promesses marketing surdimensionnées de l’époque Facebook/Meta.
Conclusion
Le métavers n’est pas mort, il se transforme. Plus discret, plus utile, il se niche désormais dans les secteurs où l’interactivité immersive fait une réelle différence. Pour AMdigital.ch, il s’agit d’une technologie à suivre, notamment dans le cadre d’expériences digitales sur mesure ou de stratégies de marque innovantes.
Source : Meta, McKinsey Digital, The Verge, NVIDIA Omniverse.